https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Tollense

Extrait de l’article : Entre 2009 et 2015, des fouilles archéologiques sont menées dans la vallée de la Tollense ; cinq chevaux et plus d’une centaine de corps humains sont mis au jour[1]. Il s’agit pour l’essentiel d’ossements appartenant à des hommes âgés de 20 à 40 ans et présentant des marques de mort violente. Ces vestiges semblent attester d’une violente bataille menée dans la vallée aux alentours de 1200 av. J.-C., durant l’Âge du bronze. Des armes ont été trouvées sur place, dont des lances, des épées, des couteaux, des pointes de flèches en bronze[1] et des gourdins de bois présentant la forme d’un maillet de croquet[2],[3]. Si les morts provoquées par flèche ou lance sont majoritaires, aucune n’est due à un coup d’épée.

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Tollense_valley_battlefield

Sur le site de La Tène, des trouvailles similaires : environ 200 équipments complets de guerriers sont trouvés sous ou près d’un pont de l’Âge du Bronze. On ne sait pas où la bataille a pu avoir eu lieu.

Constitution de la collection d’ossements

La collection de restes humains conservée à Genève est la plus importante révélée par le site de La Tène (15 individus). Ces ossements sont conservés aujourd’hui au Laboratoire d’archéologie préhistorique et anthropologie de l’Université de Genève. Ce matériel est issu de 2 lots. Le premier (10 individus env.) est appelé «collection Pittard», du nom du Prof. Eugène Pittard, fondateur du Musée d’ethnographie de Genève et titulaire de la première chaire d’anthropologie à l’Université. La présence de ce savant, qui développa l’anthropologie physique, explique la richesse du fonds genevois. Les ossements du second lot ont été transmis au Muséum de Genève par Hippolyte-Jean Gosse en 1887. L’ensemble du matériel osseux fera l’objet d’une publication ultérieure. Dans la publication de J. Anastassov seul un corpus de 50 os post-crâniens est présenté. L’analyse de certains ossements atteste de violences ayant pu entraîner la mort.

Un site d’interprétation difficile

Diverses interprétations ont été formulées au fil du temps pour expliquer la présence, à l’embouchure de la Thielle, d’un gisement riche de plusieurs milliers d’objets. Aujourd’hui la majorité des spécialistes s’accorde à y reconnaître un lieu de culte, d’offrande et de sacrifice (d’animaux et d’êtres humains).

Ref : https://www.mahmah.ch/voir-et-en-parler/articles/articles-blog/la-tene-un-site-un-mythe

Il existe un autre mur d’exposition après une bataille (je n’ai pas la référence) selon MA.Kaeser du Latenium.